Atirdailes
Parallèlement à mon activité de créateur de luminaire, j’ai toujours pris un grand plaisir à manipuler le fil de fer, pour dessiner dans l’espace.
Au départ, il y a la bobine de fer qui, elle-même, est plutôt un matériau pauvre, vulgaire presque grossier, quelque chose de dérisoire .
On retrouve, dans les objets réalisés, un sentiment de délicatesse, une fragilité, un sentiment de vulnérabilité.
On y découvre également une fluidité, un mouvement qui invite au silence, au repos.
Le vide peut prendre toute sa place, révélé par la lumière, l’ombre se dessine sur le mur, invite à la rêverie.